Page 52 - Livre électronique du Congrès CNP 2021
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     P16                FACTEURS PREDICTIFS DES EXACERBATIONS AIGUES
                                    AU COURS DE LA DILATATION DES BRONCHES
                                    Touil.I, Brahem.Y, Ayeb.J, N.Boudawara, Bouchareb.S, Gaddour.E, Messai.K, Knani.J,
                                    Boussoffara.L.
                                    SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE, EPS TAHER SFAR MAHDIA
               Introduction :
               La dilatation des bronches (DDB) est une pathologie pulmonaire chronique. Les exacerbations
               aigues (EA), dominées par les surinfections bronchiques, contribuent à la dégradation de la
               qualité de vie de ces patients.
               But : Déterminer les facteurs cliniques, fonctionnelles respiratoires et évolutives associés à un
               risque d’EA fréquentes en cas de DDB.
               Matériels et Méthodes :
               Il s’agit d’une étude rétrospective incluant des patients suivis pour une DDB confirmée, menée au
               service de pneumologie à l’hôpital Taher Sfar, Mahdia. La population d’étude a été classé en 2
               groupes selon le nombre des EA :
               Le premier groupe G1 : patients présentant des EA<2/an
               Le deuxième groupe G2 : patients présentant des EA≥2/an
               Résultats :
               Nous avons colligé 96 patients d’âge moyen 59,7±15,7 ans. La moitié de ces patients était de
               sexe féminin (54,7%). Quarante-trois patients (43,2%) avaient des comorbidités dominées par le
               diabète (39%) et l’HTA (31,7%). La DDB était diffuse dans 69,5 % (66 patients). La majorité des
               patients (64,7%) avait une DDB acquise.
               La durée moyenne de suivi était de 7,3±6,2 ans. Le nombre moyen d’hospitalisation pour des EA
               était de 2,5±2,3. En étude univariée, l’obésité, la présence de comorbidités, une dyspnée ≥2
               (mMRC), une VEMS basse et une hypoxémie étaient des facteurs associés à un risque plus
               important  d’EA,  de  même  pour  le  recours  à  la  ventilation  non  invasive  à  domicile et
               l’oxygénothérapie au long cours, avec p= 0,01 et p=10-3 respectivement.
               En utilisant la régression logistique binaire, et en introduisant les facteurs avec une p≤10%, une
               dyspnée ≥2 (mMRC) était un facteur indépendamment associé à un risque plus important d’EA
               au cours de la DDB, avec un RR=2,25 et p=10-3.
               Conclusion :
               La sévérité de la dyspnée d’effort constitue un facteur indépendamment associé à l’exacerbation
               aigue chez des patients porteurs d’une DDB.
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