Page 159 - Livre électronique du Congrès CNP 2021

IMAGES EN LACHER DE BALLONS PULMONAIRES : A
P97 Loued Lobna, Cheikh Mhamed Saoussen, Ben Saad Ahmed, Migaou Asma, Fahem Nesrine,
PROPOS DE 58 CAS

Bouguezzi Rim, Jarrar Asma, Makhloufi Manel, Lamine Sofiène, Joobeur Sameh, Rouatbi Naceur

SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU FATTOUMA BOURGUIBA MONASTIR

Introduction :

Le lâcher de ballons pulmonaires désigne la présence d’images nodulaires et macronodulaires
diffuses aux deux champs pulmonaires. Ces images sont rares et posent assez souvent le
problème de diagnostic étiologique. L’objectif de notre travail est de déterminer le profil clinique,
radiologique et étiologique des patients présentant des images en lâcher de ballons.

Méthodes :

Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les dossiers de 58 patients qui étaient hospitalisés
dans notre service sur une période de 8 ans pour des images en lâcher en ballons.

Résultats :

Il s’agissait de 46 hommes et 12 femmes. L’âge moyen était de 48,5 ans. La symptomatologie
clinique était dominée par la toux sèche dans 63,7% des cas, la dyspnée dans 51,7% des cas et
l’hémoptysie dans 64,2% des cas. Le scanner thoracique avait objectivé des masses tissulaires
dans 58,6% des cas et des images kystiques et des masses tissulaires excavées dans 8 cas
chacune (13,7%). Les étiologies étaient dominés par la pathologie néoplasique (65,5%),
l’hydatidose multiple (15,5%), la tuberculose et les vascularites dans 4 cas chacune. Les moyens
diagnostics étaient une preuve anatomopathologique (62%), une sérologie hydatique positive
(12%), un taux des ANCA élevé (6,8%) et des bacilloscopies positives dans les crachats (3,4%).

Conclusion :

Les images en lâcher de ballon sont d’étiologies variables et causent souvent des difficultés
diagnostiques. L’étiologie néoplasique demeure la plus fréquente suivie par l’étiologie infectieuse,
notamment la tuberculose et l’hydatidose pulmonaire multiple qui sont encore endémiques sans
notre pays.

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