Page 102 - Livre électronique du Congrès CNP 2021
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P57                INTERET DE LA BIOPSIE DES GLANDES SALIVAIRES
                                    ACCESSOIRES DANS LE DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE DES
                                    PNEUMOPATHIES INFILTRANTES DIFFUSES

                                    Laouini I, Abid N, Loukil M, Meddeh S, Badri I, Ben Limem I, Ghrairi H

                                    SERVICE DE PNEUMOLOGIE – HOPITAL MOHAMED TAHER MAAMOURI NABEUL



               Introduction :

               La biopsie des glandes salivaires (BGSA)  est un geste diagnostique simple utile en pneumologie
               mais son efficacité a été peu étudiée.

               But : évaluer l’intérêt et la rentabilité de la biopsie des glandes salivaires accessoires dans le
               diagnostic étiologique des Pneumopathies infiltrantes diffuses (PID) notamment la sarcoïdose.

               Méthode : une étude prospective incluant 40 patients suivis dans notre service de pneumologie
               de Nabeul et qui ont bénéficié d’une BGSA dans le cadre de l’enquête  étiologique  de PID.
               Quarante biopsies des glandes salivaires ont été étudiées en notant le diagnostic supposé avant
               la biopsie et le résultat histologique.

               Résultats :

               L’âge moyen de nos patients est de 51 ans avec prédominance féminine (62.5%). Le tabagisme
               a été retrouvé chez 27.5% des patients avec consommation moyenne de 36 PA. Les symptômes
               cliniques étaient dominés par les signes respiratoires (la toux dans 70% des cas et la dyspnée
               dans 60% des cas). Les signes extra-respiratoires étaient moins fréquents (des arthralgies (30%),
               la xérophtalmie (20%), la xérostomie (32.5%), des adénopathies périphériques (12.5%) et des
               lésions cutanées  (15%)). L’exploration par TDM thoracique a  montré des  adénopathies
               médiastinales associées dans 67.5 % des cas. La BGSA a été réalisée sous anesthésie locale
               sans suture dans 100% des cas. Aucune complication hémorragique ni infectieuse n’a été notée.
               L’étude histologique des BGSA a  objectivé un aspect normal chez 9 patients (22.5%), une
               sialadénite lymphocytaire non  spécifique chez  21 patients (52.5%) et des granulomes sans
               nécrose chez 10 malades soit 25%. Quand la sarcoïdose était suspectée, le diagnostic a été
               confirmé par BGSA dans 40% des cas (10 patients) alors que dans les autres cas la BGSA n’a
               pas permis une orientation diagnostique.

               Conclusion :

               La BGSA est une procédure non invasive utile dans le diagnostic étiologique des PID notamment
               en cas de suspicion de sarcoïdose. Il s’agit d’un geste simple facile à apprendre qui permet
               d’éviter le recours à des prélèvements plus invasifs quand il est positif.












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